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Si la majorité des régions du Québec n’a reçu qu’entre 20 et 40 mm de pluie dans les 30 derniers jours, d’autres n’ont vu tomber qu’entre 10 et 15 mm d’eau, selon la carte produite par l’indicateur de sécheresse d’Agriculture et agroalimentaire Canada. D’ailleurs, après la rencontre virtuelle de ses présidents de fédérations régionales, le 18 juin, l’Union des producteurs agricoles (UPA) constate que toutes les régions sauf une sont sérieusement affectées par le manque d’eau.
Les agriculteurs du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie vivent difficilement la situation, tant dans les champs maraîchers non irrigués que ceux dédiés à l’alimentation animale. Rappelons que la saison 2020 pourrait représenter une quatrième année de sécheresse pour ces producteurs.
Ceux de la Mauricie et de Chaudière-Appalaches estiment à 50 % les pertes de rendement en première coupe de foin. En Estrie, le déficit hydrique est de 47 % depuis le 1er mai par rapport à la normale. Dans Lanaudière, ce déficit est de 80 %.
Problème d’irrigation possible
Un problème d’irrigation pourrait également faire surface au Québec, problème qui se vit habituellement en Californie. Les niveaux sont bas dans les cours d’eau, ce qui fait craindre un problème d’approvisionnement pour les agriculteurs qui irriguent leurs champs, précisément dans le cas où plusieurs producteurs s’approvisionnent dans le lit d’un même cours d’eau.
La Fédération de l’UPA d’Abitibi-Témiscamingue est celle qui, pour l’instant, reçoit un moins grand nombre d’appels de producteurs inquiets. Cette dernière s’attend toutefois à voir les rendements de ses agriculteurs affectés par les gels tardifs du mois de juin.
À Longueuil, la Confédération dit suivre de près l’évolution de la situation. En 2018, la sécheresse a rassemblé les efforts de l’UPA, du ministère de l’Agriculture et de la Financière agricole du Québec, qui ont tenu une rencontre téléphonique hebdomadaire. L’initiative pourrait être renouvelée si la situation venait à perdurer.