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Les Producteurs de lait du Québec (PLQ) ont élu le 1er mai un nouveau président qui entend changer quelque peu les façons de faire de cette organisation comptant parmi les plus influentes du milieu agricole.
« La communication, c’est le nerf de la guerre, dit Daniel Gobeil La transparence, c’est super important pour moi. » Ce dernier est visiblement très à l’aise avec les médias sociaux, ayant lui-même pris l’initiative de faire une demande d’amitié Facebook à l’auteur de ces lignes. Et, depuis le début de la crise de la COVID-19, il est apparu par vidéo en direct de sa ferme de La Baie, au Saguenay, où il a 90 vaches en lactation, pour expliquer la situation aux producteurs. Les PLQ ont également diffusé dernièrement plusieurs vidéos sur les médias sociaux détaillant les variations de l’offre et de la demande des produits laitiers ainsi que leurs impacts.
Inspiré par la jeunesse
Lorsque La Terre mentionne à Daniel Gobeil que des producteurs de lait aimeraient revoir la formule des assemblées des PLQ, notamment pour pouvoir discuter des résolutions par Internet avant les assemblées, le nouveau président ne s’y oppose pas, au contraire. « Nous avons plusieurs jeunes sur nos conseils d’administration et on va se servir d’eux pour changer des façons de travailler. Il faut se donner de bons moments de débattre entre producteurs et je ne ferme pas la porte à changer ce qui se fait actuellement au niveau syndical », dit le président.
Daniel Gobeil sait que les accords internationaux grugeront davantage de parts de marché de ce côté-ci de la frontière et il souligne l’importance d’augmenter la consommation locale pour poursuivre la croissance de la production laitière québécoise. Les PLQ travaillent en ce sens avec les transformateurs et les gouvernements. M. Gobeil dit aussi que les producteurs ont leur responsabilité; il faudra améliorer les pratiques environnementales et le bilan carbone des fermes afin de séduire la jeune clientèle des millénariaux, notamment.
Chose certaine, M. Gobeil entend poursuivre le combat des PLQ au sujet des compensations aux accords internationaux. « Il y a eu des promesses de faites et on veut les compensations promises jusqu’à la dernière cenne », martèle-t-il.