Par Mathieu Simard – L’heure est au bilan de mi-saison pour la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU).

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La saison des incendies a commencé le 15 mars dernier. Depuis, 192 feux de forêt ont pris naissance et ont affecté 2350 hectares. En ce moment, aucun incendie n’est actif. Ce sont les précipitations régulières qui ont permis de conserver un indice d’inflammabilité faible. « Le niveau n’est jamais monté à extrême, et aussitôt qu’il augmentait, il y avait tout de suite des précipitations pour rétablir la situation », affirme l’agente d’information à la SOPFEU, Éloïse Richard. Le taux élevé d’humidité dans l’air a aussi permis de maintenir le degré d’inflammabilité de bas à modéré.

Pour le moment, l’année 2011 n’en est pas une dévastatrice en termes d’incendies. Selon les chiffres des dix dernières années, en moyenne 486 feux détruisent annuellement 116 000 hectares de forêt de la mi-mars à la fin juillet. La majorité des incendies sont survenus dans le nord-ouest et dans le centre de la province.

La situation n’est toutefois pas aussi rose du côté de l’Ontario. Hier, 20 nouveaux feux de forêt portaient à 140 le nombre d’incendies faisant rage dans la province. Selon les autorités, plusieurs feux auraient été déclenchés par la foudre. Les feux ont ensuite progressé rapidement en raison des forts vents qui ont alimenté les flammes. C’est l’absence ou presque de précipitations lors des derniers jours qui rend la situation critique.

La SOPFEU rappelle que malgré que le Québec ne soit pas aux prises avec plusieurs incendies majeurs, la population doit rester vigilante quant à l’utilisation du feu en forêt ou à proximité.