Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Durant tout le mois d’avril, les éleveurs de veaux laitiers et d’engraissement sont priés de retarder le plus possible la réforme des animaux et de limiter le nombre de vaches livrées à l’encan chaque semaine.
« Le but de cette mesure est d’éviter la saturation du marché du bétail. Le marché devrait varier considérablement au cours des prochaines semaines en raison de la forte demande des consommateurs, des changements dans le secteur laitier et de la capacité d’abattage limitée dans l’Est du Canada », peut-on lire dans un message des Producteurs de bovins du Québec (PBQ) publié sur Facebook.
La fermeture temporaire de l’abattoir JBS en Pennsylvanie, notamment, a entraîné une importante baisse de la demande pour les vaches de réforme au Québec, la semaine dernière.
Préparation à de potentielles euthanasies
L’Association des médecins vétérinaires praticiens du Québec (AMVPQ), considérant l’instabilité du marché pour les bovins de réforme, se prépare en amont à la possibilité que des producteurs aient recours à l’euthanasie pour se départir d’animaux qui n’auraient pas trouvé preneur à l’encan.
« On n’a reçu aucune commande d’euthanasie encore et on espère ne jamais devoir se rendre là », spécifie l’agent aux communications et marketing de l’AMVPQ, Claude Grégoire, ajoutant néanmoins que dans le contexte, aucune avenue ne doit être écartée. « Les producteurs de bovins, avant d’en arriver à euthanasier leurs animaux, vont envisager toutes les options possibles, nous en sommes certains. Ce qu’on veut dire aux éleveurs, c’est de demeurer vigilants, dans le contexte, et que les médecins vétérinaires sont disponibles pour les soutenir, au besoin. »