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Oui, il y a effectivement un retour à la campagne. Statistique Canada confirme que la population vivant dans des zones de 1000 habitants et moins a augmenté de 5,3 % au Québec entre 2001 et 2006 alors que la hausse n’est que de 4 % dans les centres urbains. Ce retour intéresse tous les groupes d’âge. Nous verrons cette semaine que la recherche d’un travail constitue le principal défi pour les jeunes.
Prêts à faire des sacrifices
Trouver du travail demeure le plus grand défi des jeunes. Conscients que les opportunités d’emploi sont moins grandes qu’en ville, ils sont donc prêts à faire des sacrifices. « Les jeunes acceptent une baisse salariale pour obtenir une meilleure qualité de vie, fondée sur la vie de famille, les loisirs et un contact avec la nature », affirme Laurie Guimond, qui étudie les néoruraux à l’Institut national de recherche scientifique (INRS). Pour la plupart très instruits, les jeunes « sont très débrouillards, puisqu’ils cumulent souvent deux/trois emplois en même temps », ajoute Myriam Simard, directrice du Groupe de recherche sur la migration ville/compagne et les néoruraux à l’INRS.
Les adultes dans la force de l’âge qui n’ont pas d’enfants à la maison s’installent souvent en campagne après avoir fait leur marque professionnellement. Après avoir passé une bonne partie de leur vie active en ville, ils tentent de réorienter leur vie en fuyant le stress urbain.
De leur côté, les retraités décident généralement de passer leurs vieux jours dans une campagne qu’ils connaissent bien, puisqu’ils y possèdent souvent un chalet depuis longtemps. N’ayant plus à vivre en ville en raison du travail, plusieurs rénovent leur maison secondaire pour pouvoir y vivre toute l’année. La proximité de services de santé constitue un facteur important pour les retraités. C’est le cas d’André Duplessis, qui a élu domicile à Chesterville, à une vingtaine de kilomètres de Victoriaville. « Ma femme voulait aussi se rapprocher de sa famille », mentionne-t-il. Une autre raison souvent évoquée pour choisir un lieu précis.
Pour plus de renseignements, visitez le site Solidarité rurale du Québec
À suivre mercredi prochain : Nature, tranquillité et solidarité (partie 4)