Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Le Canada et l’Europe s’entendent sur la certification des produits biologiques.
Alors que le Canada et l’Union européenne négocient une entente de libre-échange, les deux gouvernements concernés en sont arrivés à un accord concernant l’équivalence de la production et la certification des produits biologiques des deux côtés de l’Atlantique.
L’entente est survenue après une analyse des systèmes canadien et européen. Elle devrait permettre au Canada et à l’Union européenne d’importer et d’exporter des produits biologiques certifiés sans avoir à obtenir de certification supplémentaire. Les produits biologiques certifiés pourront arborer soit le logo de production biologique du Canada, soit celui de l’Union européenne, ou les deux.
Le ministre canadien de l’Agriculture, Gerry Ritz, a indiqué que l’accord permettra l’accès à l’important marché européen des produits biologiques, qui serait le plus important dans cette catégorie au monde, tout en offrant un plus grand choix aux consommateurs canadiens.
Le Règlement sur les produits biologiques du Canada est entré en vigueur officiellement le 30 juin dernier. Le Québec, qui détenait une certification biologique distincte, a bénéficié d’un délai supplémentaire pour harmoniser certaines normes. Le but de cette harmonisation est d’assurer le passage vers la version fédérale, qui permet l’exportation.
Selon le site Ecologie.tv, le commerce mondial des produits biologiques est est estimé à 40 milliards d’euros par an. Il est réparti pour 96% entre l’Europe et les États-Unis. » Le Canada est pour l’instant le seul pays dans le monde qui peut travailler librement sur ces deux marchés du fait de la qualité de ses normes », indique le site.
Sondage français
La récente épidémie de l’e.coli a toutefois refroidi l’ardeur des acheteurs pour les produits bio et en contrepartie, la confiance à la certification bio. Un sondage mené en France par l’Ifop pour le WWF et la marque bio, Vrai, a révélé qu’une personne sur deux (50 %) n’accorde pas sa confiance à l’appellation « bio » sur les produits alimentaires. Un autre 13 % indique même n’avoir pas du tout confiance. Le niveau de confiance a reculé de 20 points par rapport à février 2008.
Selon le sondage, 93 % des personnes interrogées estiment que les produits « bio » sont trop chers et 81 % que l’on manque d’informations claires et précises sur les avantages et les inconvénients des produits. Un pourcentage de 50 % ajoute que la consommation bio est avant tout un phénomène de mode, 44 % un moyen de préserver sa santé ou 19 % de préserver l’environnement.