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La grogne s’installe au sein des employés d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC). Ottawa supprimera plus de 350 postes à travers le pays.
« Nous sommes à la fois consternés et frustrés par l’attitude du gouvernement », a confié à la Terre un représentant de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, en réaction à ces nouvelles compressions annoncées par le gouvernement conservateur de Stephen Harper.
Les employés touchés travaillent à la Direction générale des sciences et de la technologie et à la Direction générale des services à l’industrie et aux marchés. Des scientifiques, des ingénieurs, des biologistes, des directeurs de recherche et des agents d’approvisionnement vont écoper.
« Nous n’avons pas de détails entourant cette rationalisation, mais on sait que ça touchera plusieurs provinces, y compris le Québec, ajoute le représentant syndical. Ça envoie un bien mauvais signal au secteur agricole. Nous avons appris que les entreprises agricoles se posent de sérieuses questions sur les intentions du gouvernement. »
Services plus requis
L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada s’inquiète de voir Ottawa sabrer les effectifs, ce qui aura une incidence sur la qualité des services offerts.
Dans un communiqué, le syndicat soumet que depuis la présentation du budget fédéral de 2012, près de 6 000 de ses membres ont été informés que leurs services pourraient ne plus être requis.
Le syndicat rappelle que AAC avait ciblé ses fonctionnaires, en 2012, en faisant parvenir un avis semblable à plus de 150 membres de l’Institut. Ces compressions, qui se voulaient « sans incidence », avaient entraîné la fermeture du réputé Centre de recherches sur les céréales de Winnipeg.
Cette fois, ce sont les employés participant à l’élaboration de stratégies de gestion des cultures et à la réduction des impacts sur l’environnement qui se voient montrer la porte.
Pourtant, « ils contribuent à la durabilité et à la rentabilité du secteur agricole, facilitent l’accès aux données du marché pour les producteurs et soutiennent les exportations canadiennes », fait valoir le syndicat.